ESSENTIA
ESSENTIA de Denis Felix Galerie Frédéric Got 22 novembre au 15 janvier 2018 « Denis Félix peint en noir et blanc l’essentiel et le non-dit » Bernard Giraudeau.
La Galerie Frédéric Got présente du 22 novembre au 15 janvier 2018 Essentia, une exposition inédite de trois séries de l’oeuvre photographique de Denis Félix. Une occasion unique de découvrir ses images où l’intime jaillit en tout être, la tendresse des matières s’éprouvent en chaque forme, et la rêverie intérieure nous transporte. Après ses cinq années de médecine, Denis Felix se lance dans la photographie. Mode, publicité, rédactionnel, édition, expositions de commandes (Hermes, EDF…) et séries personnelles s’enchainent alors rapidement avec une spécialisation, le portrait réalisé à la chambre 4×5. De ses voyages en Europe, Afrique, Asie et Amérique, l’exposition Essentia regroupe 6 images issues de sa série « Immersion » imprimées sur alumigramme* où se dessine une approche singulière, celle de la mise en lumière du mystère inhérent en chaque être, en un unique instant de grâce, un seul cliché, une seule image. Les mains engagés de « Taquara » de l’ethnie Pataxo au Brésil, le visage de « Yu Wenlan » plus particulièrement impliquée dans la préservation de plantes médicinales en Chine, les portraits de « Salimata » de l’ethnie de pêcheurs Bozos du Mali, de « Kariyyaya » des tribus forestières en Inde, d’«Anhusa» écolière mauricienne ou de « Fono » lors d’un conseil de village au Mali nous plongent bien au-delà d’une représentation humaine, ou d’une ethnie, mais au plus proche ce qui ne se raconte qu’en silence, le parcours de toute une vie. De la matière humaine, de l’être dans l’humain, Denis Félix glisse ensuite progressivement vers la matière des choses, la trace et l’empreinte du vivant. Avec « Insiders » réalisée sur de magnifiques tirages platine-palladium, ce sont les corps, mains, pieds, cèpes de vignes, cornes d’élan, chambre photographique qui s’expriment en un jeu de reflets, de lumières, d’ombres et d’éblouissements. De ses clichés photographiques aux touches picturales surgissent des formes totémiques, anthropomorphiques qui fixent à jamais l’essence, l’esprit et la spiritualité des formes. Des sillons d’un visage, à celle d’une flaque, du tréfonds d’un regard aux puissances sensitives du monde, Denis Félix joue des lignes, des volumes, des reflets, des fractures, des traces en des dérives poétiques et expressionnistes. Avec sa toute nouvelle série, « Intus Memory », Denis Félix nous conduit de son fil d’Ariane en des labyrinthes de réminiscences et nous confirme son aisance à capturer, organiser les formes et à leur donner vie. Avec ce travail tiré sur platine-palladium, il va « découper » plus de 25 ans de négatifs et de plaques de verre photographiés à la chambre, les agencer et nous transporter en des contrées fantasmagoriques. Structurant l’espace par strates, des visages emprunts des vestiges de l’intime, se révèlent et puis se cachent comme pour se rappeler à notre mémoire altérée. De cette mythologie personnelle dont le cadre serait hors du temps, ils composent avec des fragments de vie morcelée, des univers oniriques d’où émergent comme le vague souvenir d’un lieu, d’un voyage, d’un visage, d’une matière. Suivre le cours des images de Denis Félix est une traversée dans les méandres d’un intime formel, physique et mental propre à retranscrire, l’énergie même du vivant. Distinguer ce qui les relie, c’est toucher du regard en un rêve éveillé, l’essence même de ce qui nous constitue et découvrir les madeleines de Proust d’un très grand plasticien. *Alumigrammes : Tirages d’art sur aluminium brossé issus d’images réalisées en argentique à la chambre grand format 4X5.
STEVE McCURRY
TRAIN DE VIES
EXPO PHOTO
Du 21 Juin au 30 Juillet 2018
Steve McCurry est l’une des figures les plus emblématiques de la photographie contemporaine depuis plus de trois decenies. Né à Philadelphie, en Pennsylvanie, McCurry a étudié la cinématographie à la Pennsylvania State University, avant de travailler pour un journal pendant deux ans. En suite, McCurry fait son premier voyage qui allait préceder à de nombreux voyages en Inde. Voyageant avec à peine plus qu’un sac de vêtements et un film, il a traversé le sous-continent, explorant les pays avec son appareil photo. Après plusieurs mois de voyage, il franchit la frontière pakistanaise. Dans un petit village, il a rencontré un groupe de réfugiés afghans qui l’ont fait passer clandestinement de l’autre côté de la frontière, au moment même où l’invasion russe fermait le pays aux journalistes occidentaux. Émerge en costume traditionnel, avec une barbe et des traits marqués après des mois passés dans les moudjahidines, McCurry franchit la frontière pakistanaise avec son film cousu dans ses vêtements. Les images de McCurry ont été parmi les premières à montrer au monde la brutalité de l’invasion russe. Depuis, McCurry a créé des images inoubliables sur six continents et dans de nombreux pays. Ses œuvres couvrent à la fois les conflits, les cultures en voie de disparition, les traditions anciennes et la culture contemporaine – tout en conservant toujours l’élément humain qui a fait de sa célèbre image de la fille afghane une image si puissante. McCurry s’est vu décerner certains des prix les plus prestigieux, notamment la médaille d’or Robert Capa, le prix national des photographes de presse et quatre prix sans précédent du concours World Press Photo parmi des dizaines d’autres. Dans l’exposition « Trains de Vie », l’artiste nous donne sa vision à travers différentes cultures à travers d’un symbole du voyage par excellence ; la voie ferrée.
REMI BOURQUIN
DOUX BESTIAIRE
PEINTURES
EXPOSITION DU 17 MAI AU 07 JUIN 2018
Des animaux sauvages, sveltes et musculeux, souples, doux et fragiles. Des paysages parfois. Des peuples rencontrés en Asie du Sud-Est dans leurs paysages qui disparaissent. Et eux aussi disparaissent. Tout un monde qui s’efface et celui de l’art aussi bien, enfin à ce qui me semble. Je peins à la manière classique, sur des toiles longuement préparées. Par petites touches, par glacis successifs. En m’attachant au détail, en m’efforçant de restituer cette douceur, cette force, cette fragilité, cette grandeur du monde animal. Je ne cherche pas à figer l’instant. Ni à dénoncer la cruauté du monde moderne à l’encontre de la nature. Plutôt à restituer la vie, le temps qui passe, le silence, nos interrogations, baignées dans un halo de nostalgie.
Rémi Bourquin 2018
EXPOSITION PARISIENNE – HARRY BENSON – GALERIE FREDERIC GOT
Le photographe Glaswégien de 87ans Harry Benson, a photographié des personnalités contemporaines très diverses : de la Reine d’Angleterre aux Beatles, d’Elizabeth Taylor à Michael Jackson, de Kate Moss à Muhammad Ali. A ces personnalités, s’ajoutent tous les présidents américains depuis Eisenhower, soit 12 présidents américains comme Bill Clinton et son épouse Hillary, ainsi que l’actuel président Donald Trump qu’il a immortalisé à plusieurs reprises. Ses images sont apparues dans les plus importants magazines ; News Week, Paris Match, Life, Vanity Fair et The New Yorker. Il a pris plus d’une centaine de couvertures pour People. Il a couvert des événements politiques importants tels que la campagne du sénateur Robert Kennedy au moment où le politicien a été assassiné en 1968. Il a également défilé avec Martin Luther King Jr lors de la campagne pour les Droits Civils dans les années 60’s. Il a couvert la famine en Somalie, la guerre dans le Golfe et il a même été assimilé à l’IRA… La notoriété de ce grand photographe a d’abord été célébrée aux côtés des Beatles. Parmi ses images les plus célèbres se trouvent celles des quatre garçons de Liverpool en plain combat d’oreiller dans un hôtel parisien après avoir appris qu’ils avaient atteint le numéro 1 de ventes aux États Unis en 1964. C’est grâce à cette tournée que le photographe a décidé de s’installer dans ce pays. En 2014, il a pris un portrait photographique officiel de la Reine, commandé par la Scottish National Portrait Gallery. C’était plus de cinquante ans après son premier portrait de la reine en 1957. Ses portraits des célébrités, politiciens ou stars du cinéma, sont réputés pour leur intimité. De toute évidence Benson a le don de mettre à l’aise ses sujets, au point de se laisser capturer dans de prises intimistes comme celles d’Elizabeth Taylor avant et après son opération d’une tumeur cérébrale en 1997. Il a aussi persuadé le président Ronald Reagan et la première Dame Nancy, de danser pour une couverture photo pour Vanity Fair en jouant la chanson de Frank Sinatra. Entre autres prix, il a été mis à l’honneur récemment au Lifetime achivement Award du Centre Internationale de photographie aux États-Unis et il a reçu un doctorat honorifique de l’Université de Glasgow qui sera son troisième au total. Il n’a pas l’intention de prendre sa retraite, et embrasse la technologie moderne permettant à chacun d’être un photographe. A ce sujet, l’artiste affirme que « La photographie n’est plus une chose secrète – tout le monde peut le faire. Laisse-les s’amuser ! »… Du 12 Octobre au 12 Novembre, la GALERIE FREDERIC GOT a l’honneur de présenter une trentaine d’oeuvres de ce grand artiste au 35-37 Rue de Seine 75006 Paris, du Mardi au Samedi de 10h30 à 19h30.